(Note de l’éditeur) *Cette publication est une compilation de diffèrent sources bibliographiques, la citation propre sera mise en place pendant les suivant jours. Le but de cette publication c’est d’informer et présenter une mise à jour sur la pénurie de main d’œuvre au Québec. En attendant, vous pouvez consulter les sources originales dans la section bibliographie.
Comment est-ce que nous sommes arrivent à un point lequel Québec n’a pas de travailleurs suffisants?
Nous sommes en trains d’expérimenter les conséquences de 2 ans de pandémie?
Par ce que c’est facile de dire que c’est tout à cause des mesures sanitaires mis en place par le gouvernement de Québec, mais si on vient de lever le port de masque obligatoire partout la province et d’autres mesures mis en place pour protéger la population québécoise, on doit se demander pourquoi est-ce qu’il y a une pénurie généralisée de main d’œuvre qualifiée par toute La belle province?
Premièrement, on doit clarifier que les premiers signes d’une pénurie de main d’œuvre au Québec se pouvait noter des années avant la pandémie de COVID 19.
Les effets négatifs de la pandémie n’ont fait qu’exacerber les problèmes que la province connaissait déjà. Prenons le cas du vieillissement de la population.

« Au début des années 2000, on annonçait le début de la pénurie de main d’œuvre, précisant que les années les plus difficiles auraient lieu entre 2020 et 2030. »
Sur tout dans les régions qui risque de se dévitaliser.
Entre 2013 et 2019, une proportion d’entreprises québécoises,

« indiquant que la disponibilité de la main-d’œuvre était un facteur limitant la production a presque quintuplé dans la construction, quadruplé dans l’industrie et plus que doublé dans le secteur des services. »
Au Canada, selon un sondage de la Banque canadienne de développement 2 ans avant les allocations gouvernementaux pour les travailleurs affectent par la pandémie:
« 40 % des PME avaient déjà de la difficulté à embaucher de nouveaux employés en 2018. »

Voici quelques emplois qui étions déjà en déficit en depuis 2019:
- Caissier
- Vendeur de gros ou de détail
- Enseignant
- Ouvrier agricole, de pépinière ou de serres
- Infirmer, aide-infirmer ou préposé aux bénéficiaires
- Gestionnaire de système informatique
- Transformation alimentaire du poisson et des fruits de mer
- Designer graphique
- Mécanicien de chantier ou industriel
- Ambulanciers et paramédicaux
- Pompier
- Couvreur
- Calorifugeur
- Agent administratif
- Manœuvre métallurgique
- Serveur ou aide-cuisinier
En fait, dans les sociétés occidentales comme au Québec, normalement, les nouvelles générations de québécoises, lesquels qu’ils sont nées à Québec, et lesquels qu’ils sont nouveaux arrivants, prendraient le post disponibles.
En revanche, aujourd’hui,
« la pénurie de main-d’œuvre au Québec est « aiguë » dans tous les secteurs d’activité »
et dans toutes les régions. Par exemple,
« le taux de remplacement en Abitibi-Ouest, il est à 55 %. Ça veut dire que quand 100 personnes prennent leur retraite en Abitibi-Ouest, il y a juste 55 jeunes qui arrivent sur le marché du travail pour occuper les emplois. On a un déficit de 45 % à chaque année. »

Affirme le directeur général du Carrefour jeunesse emploi d’Abitibi-Ouest, Sébastien Bélisle.
À ce sujet, on doit se demander, ou ils sont tous les nouveaux travailleurs? Et pour répondre cette question, on doit clarifier que le Québec n’est pas les États Unis, ou autrement dit,
« le Québec ne vit pas une « Grande démission » (The Great resignation), contrairement aux États-Unis. »

Mais aussi, il y’a beaucoup de travailleurs qui ont profité de la pandémie pour trouver du travail dans d’autres secteurs de l’économie.
« Ils sont aujourd’hui moins enclins à revenir dans ce secteur reconnu pour des conditions de travail difficiles et une faible rémunération. »
« Aux problèmes de rétention et d’attraction de employeurs, on ajoute le fait qu’au Québec, 20 % de la population est désormais âgée de 65 ans et plus, ça veut dire qu’un nombre élevé de travailleurs québécois ayant entre 55 et 65 ans s’apprêtent à quitter le marché du travail »
ou ils sont déjà quittés.

« Ç’est plus inquiétante que d’ici 2030, il y aura jusqu’à 1,4 million de postes vacants à combler. »
Pouvez-vous imaginer?

C’est vrai que,
« la pandémie a provoqué des pertes d’emploi en 2020, mais le choc a été de courte durée. Le Québec a retrouvé ses taux d’emploi et d’activité prépandémiques en 2021 et comptait plus de 34 000 emplois de plus en décembre 2021, par rapport à décembre 2019, souligne Emna Braham, directrice adjointe de l’Institut du Québec (IDQ) »

« Malgré un taux de chômage très faible — 4,5% en février 2022 —, la quantité de postes vacants continue d’augmenter. »
Dans les meilleurs des cas, au Québec il n’y a plus que 1 personne pour poste vacant, précise Emna Braham, de plus,
« 20% des gens qui ont perdu leur emploi pendant la pandémie se sont replacés dans d’autres domaines et ne reviendront pas à leur ancien secteur. »
Comme on l’avait déjà mentionné.
C’est ainsi que on se trouvent à une pénurie de main d’œuvre qualifiée au Québec. Même qui a été amplifie par la pandémie COVID 19.
Comme le souligne Anne Bourhis, professeure titulaire au Département de gestion des ressources humaines de HEC Montréal,

« Les nouveaux travailleurs ne suffisent pas à remplacer les baby-boomers qui quittent le marché du travail et les jeunes amorcent leur carrière plus tardivement. »
En somme et comme Isabelle Bouchard affirme,
« Le Canada est rattrapé par un certain retard de productivité accumulé depuis plusieurs années. »

Alors, peut-être que vous vous demandez, quels sont ces secteurs les plus affectes qui avait des faibles rémunérations et pourtant ou le Québec fait face à une pénurie de main d’œuvre qualifiée?

Voici quelques secteurs qui se démarquent :
- Le secteur de la santé et des services sociaux
- Le secteur de l’éducation
- Le secteur des services de garde éducatifs à l’enfance
- Le secteur des technologies de l’information;
- Le secteur du génie;
- Le secteur de la construction.
- Le secteur manufacturier
- Le secteur de transports
- Le secteur de restauration
- Le secteur d’hotellière
- Le secteur de l’environnement
Comme vous les savez, les services de garde, de la santé et des services sociaux, aussi les services de l’éducation sont-ils de secteurs cruciaux pour la croissance économique.
Les services de garde ont une signifiance importante, selon Carlos Leitao, l’économiste et ancien banquier affirme que
« le gouvernement par sa politique bancale en matière de services de garde, se prive par ailleurs d’une main-d’œuvre féminine précieuse ».

Il note que
« des milliers de femmes ne peuvent retourner sur le marché du travail, parce qu’elles ont un bébé à la maison et ne trouvent aucune place en garderie ».
La pénurie de main d’œuvre a des conséquences majeures dans tous les secteurs économiques du Québec.
Le Québec est la province canadienne la plus frappe par la pénurie de main d’œuvre. D’ailleurs, la pression augmente pour les PME des différents secteurs économiques, par exemple :

Pour les transports, les entreprises québécoises auront besoin d’entre 30 000 et 50 000 nouveaux travailleurs de l’industrie du transport dans la demi-décennie prochaine.
Pour les soins infirmières, c’est le secteur ou les besoins sont les plus alarmants, selon un rapport de L’Institut du Québec.
Pour le secteur manufacturier,
« la pénurie de main-d’œuvre est un véritable frein à l’expansion et à la modernisation de plusieurs entreprises québécoises.
Fin 2020, le nombre d’emplois à pourvoir dans les entreprises manufacturières au Québec dépasse les 17 000 postes. Cela représente une hausse de 7% par rapport à l’année précédente.
Un sondage mené par les Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) démontre que plus de la moitié des dirigeants d’entreprises de ce secteur ont affirmé être en manque de soudeurs, de machinistes, de métallurgistes et d’opérateurs.
Ce manque réel les empêche clairement d’augmenter leur productivité. »

Dans le même sujet, comme le souligne le Gouvernement du Québec sur leur site web :
« Elle perturbe la prestation de certains services publics essentiels et aussi freine à la croissance et le développement dans plusieurs secteurs stratégiques de l’économie québécoise. »
Qu’est que le Gouvernement et les entreprises du Québec fait aujourd’hui?
Les actions du Gouvernement du Québec pour faire face à la pénurie de main d’œuvre:
Pour la part de gouvernement, on a
« l’Opération main-d’œuvre qui vise des secteurs prioritaires. L’objectif est ambitieux, soit d’attirer, de former et de requalifier 170 000 travailleurs dans les secteurs ciblés. »

Selon le site web du gouvernement du Québec, les leviers d’action privilégiés pour la mise en œuvre des mesures sont les suivants :
- Miser sur la formation en soutenant la diplomation et la persévérance des étudiants ainsi qu’en favorisant l’adaptation des compétences et la requalification des travailleurs.
- Investir dans l’intégration en emploi des personnes sans emploi.
- Agir pour favoriser le maintien en emploi des travailleurs.
- Faire appel à l’immigration en déployant de nouveaux efforts pour favoriser l’arrivée d’immigrants répondant aux besoins du Québec et pour assurer leur intégration au marché du travail, là où se trouvent les emplois.

Également,
« un des moyens retenus pour répondre à la demande pressante des employeurs sera donc d’espérer recruter 3000 travailleurs provenant de différents pays.
La priorité sera donnée aux pays francophones ou francophiles, dont la France et le Maroc, notamment, ce qui devrait faciliter et accélérer l’intégration des recrues, et espère-t-on, leur rétention au Québec.
On misera en priorité sur les secteurs d’activité où les besoins sont les plus importants à court terme, comme les technologies de l’information, le génie, l’industrie de la construction, la santé et les services de garde. »
Cependant, « le gouvernement ne prévoit pas pour autant revoir à la hausse les seuils d’immigration du Québec, maintenus autour de 50 000 nouveaux arrivants annuellement ».

Comment les entreprises québécoises font face à la pénurie de main d’œuvre?
A ce sujet, les PME demandent une action forte au Gouvernement du Québec pour faire face à la pénurie de main d’œuvre qualifiée avec les suivants mesures en diffèrent pourcentages :

- Diminuer les taxes et les impôts (57%)
- Bonifier les crédits d’impôts pour entreprises pour leur permettre d’offrir de meilleures conditions de travail (49%)
- De l’aider à trouver des candidats dans sa région (faciliter l’arrimage entre chercheurs d’emploi et employeurs) (33%)
- Faciliter l’accès et réduire les délais de traitement pour l’embauche de travailleurs immigrants (32%)
Sur le même sujet, la FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) constate que,
« le récent budget du gouvernement ne comprenait pas de mesures pour réduire la fiscalité des PME et bonifier les crédits d’impôt existants. »
Comme la pénurie de main-d’œuvre touche maintenant pratiquement tout le Québec, plusieurs entreprises n’ont d’autre choix que de se tourner vers l’international.

Par exemple, le CLD (Centre Local de développement) de Rouyn-Noranda,
« en a récemment fait sa priorité, mais constate déjà certaines embûches, notamment du maraudage de la part d’entreprises ontariennes.
L’enjeu, c’est la disparité des programmes d’immigration économique entre le nord de l’Ontario et le Québec. Le projet-pilote immigration rurale et nordique permet aux petites communautés de pourvoir des postes qui sont en forte pénurie.
Ça permet aux travailleurs d’obtenir automatiquement leur résidence permanente sans devoir atteindre un délai de 3,5 années, c’est tout le contraire de ce qu’on a ici au Québec, »
affirme la directrice générale Marie-Ève Migneault, qui souhaite que la région puisse faire partie de ce projet-pilote.
En outre, les entreprises québécoises,

« peuvent attirer les tranches de la population qui sont actuellement moins actives sur le marché du travail.
Comme certains immigrants et aux membres des premières nations. Une récente campagne nommée Embauche une Première Nation a notamment eu un certain succès.
Le simple fait pour les commerçants d’afficher qu’ils engagent aussi des membres des Premières Nations dans leur vitrine en a incité quelques-uns à postuler sur les emplois, »
affirme Lindsay Tremblay, agente de développement à l’emploi pour la commission de développement des ressources humains des premières nations du Québec, qui constate aussi de
« plus en plus d’ouverture des employeurs. »
On a d’autres initiatives comme la Place aux jeunes, qui,

« permet à des jeunes travailleurs de venir visiter la région d’Abitibi-Ouest et de participer à plusieurs activités.
Il s’agit en quelque sorte d’une grande séduction que l’on fait à ces potentiels futurs résidents de la région.
Le programme permet d’accueillir une quinzaine de travailleurs avec leur famille par MRC, donc environ 75 personnes par année, »
cependant le projet a un bien meilleur potentiel, le financement n’est pas récurrent.
Dans le même ordre d’idée, il y a des initiatives comme le site web Gnak.ca qui permet à plus de 500 entreprises de recruter de la main-d’œuvre de l’extérieur de la région.
Selon le propriétaire, Hans Pelletier, indique que,
« parfois plus de 1000 CV sont actifs sur la plateforme. »
« En plus des programmes d’aide financière, d’accompagnement et d’intégration de personnes plus éloignées du marché de l’emploi, l’amélioration de la productivité est un autre important défi que le marché du travail doit relever »
selon Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Ça veut dire l’automatisation. Même, la BDC (Banque de Développement du Canada) note que,
« l’automatisation représente la solution qui semble le mieux fonctionner pour s’adapter aux difficultés d’embauche et de rétention. Pourtant, à peine 10% des entreprises canadiennes ont travaillé là-dessus entre mai 2020 et mai 2021 ».
Ensuite, si de plus en plus les employeurs cherchent des travailleurs à l’étranger, est que le Québec est-il prêt pour recevoir de la main d’œuvre étrangère qualifie?

Prenons l’exemple de l’hôtellerie et la restauration pour offrir un exemple pratique.
La préfète de la MRC (Municipalités régionales de comté) de Charlevoix-Est, Odile Comeau, évoque des besoins dans presque tous les secteurs, comme le secteur touristique, de restauration et hotellière. Même s’ils ne s’agissent pas des jobs qui manquent selon les secteurs décrit par le gouvernement dans son Opération main d’œuvre.
« Selon les dernières données disponibles de Statistique Canada, le secteur des services d’hébergement et de la restauration atteignait à la fin de 2020 le taux de postes vacants le plus élevé du Québec, à 6,6 %. »
Par exemple, parfois il y a des immigrantes qui vient d’arriver ou qui sont en attente de leur résidence permanente et qu’ils prendraient ces emplois pendant les mois de l’été.
Voire ça c’est une exception, pas la règle, comme l’indique Pierre-André Nadeau, propriétaire de l’Hôtel-Motel Castel de la mer de La Malbaie.
« Mais certains n’ont pu s’empêcher de sourciller quand le premier ministre a déclaré en mai souhaiter des immigrants ayant une rémunération de plus de 56 000 $ par année, pour créer de la richesse et de s’assurer que les Québécois gagnent de meilleurs salaires »,
avait précisé François Legault.
En addition,
« C’est sûr que l’immigration devient inévitable dans certains domaines et ils seront [les] bienvenus, »

comme le souligne Odile Comeau,
« Il y a des emplois à couvrir dans une panoplie plus grande que seulement des emplois à 56 000 $. Ça, c’est certain. »
En outre, la main d’œuvre qualifiée étrangère a des complications pour arriver à Canada en raison des règles imposées par Ottawa.
Il suffit de prendre comme exemple le Mexique dans le cas de recrutement de travailleurs étrangers.
En effet,
« depuis quelques années, Ottawa exige que les empreintes biométriques de la main-d’œuvre étrangère, même temporaire, soient prélevées avant leur départ vers le Canada. »
N’importe de quel pays ils viennent, soit la France ou le Maroc (2 pays francophones) ou le Mexique, partenaire du Canada en vertu de l’ACEUM qui n’a qu’un seul centre de prélèvement reconnu par Immigration Canada, dans toute sa superficie d’environ 2 millions de km2.

Et ce n’est pas juste le cas de Mexique, la France a seulement 2 centres de prélèvement de empreints biométriques (reconnu par Immigration Canada), le premier à Paris et un autre à Lyon.
Des établissements hôtelleries ralentissent le rythme de réservation,
« présentement, parce qu’ils prévoient de ne pas pouvoir accueillir à pleine capacité par manque de main-d’œuvre. L’été, dans les hôtels de la région de Québec, les travailleurs étrangers représentent environ 10 % du personnel, »

compte Marjolaine De Sa.
« Sans eux, l’industrie craint de devoir tourner au ralenti, même si l’achalandage s’annonce bon malgré l’absence attendue des touristes internationaux. »
Il faut aussi maintenant prouver qu’un poste a été affiché pendant quatre semaines avant de pouvoir bénéficier d’un processus d’admission accéléré dans le cas les cuisiniers étrangers, déplore Martin Vézina, responsable des affaires publiques à l’Association Restauration Québec.
Alors, pourquoi pas des travailleurs québécois?
En bref, parce que peu d’entre eux postulent, particulièrement en région.
Comme le souligne Martin Vézina,
« Chercher et attirer des travailleurs étrangers de Mexique ou la France c’est loin d’être une partie de plaisir. Il n’y a aucun exploitant qui le fait parce qu’il veut sauver de l’argent. C’est extrêmement coûteux, ça demande énormément de temps ».
Même avec la mise en place de l’Opération Main d’œuvre du part du gouvernement de Québec qui cible 6 secteurs cruciaux, il y a des secteurs ignorés qui n’ont pas été mentionnés par le gouvernement provincial.
Prenons le cas du secteur de l’environnement qui est sans doute tout aussi impacté par la pénurie de main-d’œuvre.
Ce secteur,
« est constitué de professionnels hautement qualifiés, maîtrisant des techniques et des outils de gestion environnementale de pointe. »
Cependant, leur exclusion de l’Opération Main d’œuvre du gouvernement du Québec a provoqué un désintérêt auprès des jeunes québécoises, ce qui vient aggraver la pénurie à bien des égards.
En d’autres termes, les personnes qui souhaitent étudier dans des programmes d’études stratégiques tels que la santé, le génie et les technologies de l’information bénéficieront d’une aide financière de la part de l’État québécois.

Si les jeunes sont découragés d’étudier dans le domaines exclus de l’enjeu du gouvernement, donc, afin de pourvoir des postes ici au Québec les employeurs ont besoin de travailleurs étrangères qualifies.
Dans le même ordre d’idée, l’immigration est un autre moyen de recruter de la main-d’œuvre que le gouvernement tente de favoriser en simplifiant les procédures pour les entreprises des secteurs comme le manufacturier, les commerces de détail, l’hébergement et le tourisme.

Autrement dit, pour les secteurs exclus de l’Opération Main d’œuvre,
« on peut avoir accès à un traitement simplifié pour faire venir des travailleurs étrangers temporaires dans 287 métiers sur les 500 de la classification nationale des professions.
Cette simplification comprend des délais plus rapides, des coûts moins élevés et une procédure plus simple, »
a ajouté le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet.
Néanmoins,
« l’Immigration est rarement une solution rapide à un problème de main d’œuvre. Selon les pays, et les accords internationaux, l’immigration standard connait un délai de traitement entre 6 mois et 12 mois.
Bien qu’il existe d’autres programme d’immigration plus rapide, pour une poignée de pays signataire d’accord particuliers »

comme le Mexique et Canada, qu’on signe L’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM),
« il faut toujours avoir à l’esprit que cela ne prendra jamais moins de 3 mois ».
Également, il faut tenir en compte que,
« Il ne suffit plus d’afficher un poste avec un bon salaire et des avantages sociaux pour trouver le bon candidat ou la bonne candidate…
La nouvelle main-d’œuvre exige qu’on tienne compte de ses besoins, une meilleure conciliation travail-famille, des horaires flexibles, quatre semaines de vacances par année.
Elle s’attend à ce que l’employeur adopte des bonnes pratiques »
comme le souligne Yvon Laprade dans son article « Que fait-on avec la main-d’œuvre? »
En somme,
« Le Québec manque de staff pour servir les clients, soigner les malades, construire des navires au chantier naval Forillon, travailler chez Rio Tinto au Saguenay–Lac-Saint-Jean, servir le café chez Tim Hortons ou les burgers chez McDo. »
Cette pénurie, plus marquée au Québec que dans le reste du Canada, crée une pression telle sur les entreprises que leur croissance en est menacée.

Les causes de la pénurie de main d’œuvre qualifiée sont multiples :
- Vieillissement des Québécoises et Québécois
- Diminution de l’immigration
- Changement de carrière de bon nombre de travailleuses et de travailleurs depuis le début de la pandémie
- Défis pour attirer et retenir travailleurs qualifiées.
Finalement, l’automatisation, les efforts de gouvernement pour attirer et former plus de travailleurs à Québec et les nouvelles cibles d’immigration mis en place devrait être augmenté.
« Sinon, loin de se résorber, la pénurie de main-d’œuvre qui sévit présentement pourrait s’aggraver au cours des prochaines années. »

Bibliographie
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